Opter pour la destination du Cher à la Loire, c’est avoir la possibilité de découvrir l’histoire des châteaux de France à plusieurs époques. Au-delà des célèbres châteaux Renaissance de notre territoire, c’est également tout le charme des cités médiévales et de l’époque des templiers qui vous ouvre ses bras. Ainsi, la cité médiévale de Montrichard vient compléter la visite des châteaux de la Loire en offrant un voyage dans le temps. Lors de votre passage à Montrichard, apercevez au loin son donjon qu
i domine la cité médiévale et découvrez les vestiges d'un passé moyenâgeux ; pont du Xème siècle, habitat médiéval à colombages, remparts, etc…
Le temps d’une visite, entrez dans l’univers des ménestrels, des chevaliers, des seigneurs et des gueux… Juste à côté, c’est à laville de Bourré de dévoiler ses secrets et de proposer des vestiges insolites issus de l’époque des templiers. A flanc de coteaux et au fil de la route touristique découvrez un patrimoine bâti datant du XVème siècle et une histoire templière très discrète...
Et si cet univers vous a séduit, quelques kilomètres plus loin, à Loches, vous entrerez dans une autre magnifique cité médiévale qui, comme Montrichard, met un point d’honneur chaque année à offrir aux visiteurs spectacles et animations axées sur le thème du moyen-âge et de l’histoire médiévale ; spectacles nocturnes, festivités moyenâgeuses et animations en costume d’époque.
L’église Saint-Aubin est un édifice composé d’une nef du XIIe siècle et d’un chœur du XVIe siècle. La véritable richesse de l’église se situe ainsi dans son mobilier. Tout d’abord, les plus étonnantes sont sans doute les deux stalles en bois sculpté du XVe siècle. Provenant vraisemblablement de l’abbaye d’Aigues-Vives, ces deux stalles ont des miséricordes finement travaillées, dont l’une représente pittoresquement une charrette.
L’autre pièce intéressante dans cette église de Saint-Aubin se situe dans le chœur. Le retable en pierre du XVIIe siècle, flanqué de ses deux statues de saint Albinus et saint Simplex, impressionne par sa réalisation et son bas-relief.
La chapelle fut construite à la fin du XIIème siècle à l'emplacement de l'oratoire de l'ermite Geoffroy, au-dessus du ruisseau issu de la Fontaine du Rocher. Elle servit au culte lors de la fermeture de l'église Sainte Croix par les huguenots à la fin du XVIème siècle et fut désaffectée au siècle suivant.
Authentique cité médiévale du XIème siècle, Montrichard vous invite dans une ambiance médiévale à la découverte de son célèbre donjon, de ses fortifications, de ses rues pavées et d'un patrimoine historique moyenâgeux et d'un point de vue imprenable sur la vallée du Cher.
Erigé sur la colline conquise par Foulques Nerra sur le domaine des Comtes de Blois, le donjon avait pour rôle d'assurer la défense du Comté d'Anjou et surveiller ce carrefour entre l'ancienne voie romaine est/ouest et la route nord/sud vers Compostelle.
Reconquis par Philippe-Auguste sur les Plantagenets en 1188, les comtes d'Amboise ont renforcé les fortifications du donjon par trois murs d'enceintes successif entre le XIème et le XVème siècle. Sur ordre d'Henri IV, pendant les troubles de la Ligue, le donjon fut arasé de douze pieds "à hauteur d'infamie" en représailles.
Dès l'époque celtique, une fontaine sacrée était implantée à cet endroit avec quelques habitations. A l'époque Gallo-Romaine, Saint Martin de Tours y baptisait les premiers chrétiens vers 360 et y créa un baptistère.
L'origine de l'édifice est la chapelle d'un Prieuré dépendant de l'Abbaye de Pontlevoy. L'église se compose d'une seule nef avec un transept et une abside qui sert de chœur. L'église a été fondée au XIème siècle par le seigneur de Pontlevoy, Gelduin de Saumur, vassal des comtes de Blois, ou par son fils Geoffroy, l'abside (chevet) date de cette époque.
L'essentiel du bâtiment est du début du XIIème siècle (par exemple la nef). Les façades Nord et Ouest ont été remaniés au XVème siècle à l'initiative du roi Louis XI, qui y venait fréquemment en pèlerinage. En effet, au Moyen-âge, l'église Notre-Dame de Nanteuil et sa fontaine miraculeuse étaient un centre de pèlerinage important. Au moment de la Révolution Française, l'église fut ensuite transformée en dépôt de fourrage.
Elle doit son nom à une relique de la vraie croix rapportée de Jérusalem et offerte par Foulques Nerra. Edifiée au XIème siècle comme chapelle du château, elle vit le mariage d'Anne de Beaujeu et de Jeanne de France, fille de Louis XI.
Fort endommagée par l'effondrement des logis royaux au XVIIIème siècle, elle devint église paroissiale après sa reconstruction. Le clocher et le porche furent modifiés au XIXème siècle.
Dans les faubourgs de la ville, en direction d'Amboise, vous découvrirez l'église, la fontaine de Nanteuil autour de laquelle naquit la ville.
La fontaine était jadis associée au culte druidique par les premiers habitants gaulois. En 360, la population s'établit près de la fontaine, mais aussi, autour du "Pré du Pèlerin" dans la zone de rayonnement de St-Martin. Celui-ci bénit la fontaine et la transforma en Baptistère. Ses disciples y font élever le premier sanctuaire de Nanteuil, déjà célèbre au 7ème siècle.
La fontaine actuelle a été érigée au 19ème siècle dans le style néo-gothique. Vouée à la Vierge Marie, son eau est connue depuis des siècles comme étant miraculeuse. De nombreux pèlerins s'y rendent lors de la procession du lundi de Pentecôte.
Edifiée au XVIème siècle par Jean de Beaune qui fit capter la source en provenance de la fontaine du Rocher, située sous le château, et qui "la disposa en fontaine jaillissante pour la commodité des habitants". Les armoiries de Jean de Beaune sont visible à droite.
Elle faisait partie de l'enceinte de la ville et abritait le four banal. A ses pieds le fossé de défense de la ville la séparait de la "place aux pourceaux" ou "place menteuse" et du faubourg de Nanteuil.
De la fin du XVème siècle. Elle est adossé au mur de défense de la ville, achetée en 1585 et embellie par Huraut de Cheverny, chancelier de France et seigneur engagiste de Montrichard.
Maisons à pans de bois de la seconde moitié du XVème siècle, elles furent protégées par le clocher et résistèrent lors de l'effondrement des logis royaux sur l'église et les maisons voisines. Une cheminée à l'intérieur de l'une d'elles évoque le passage d'Anne de Bretagne dans la ville de Montrichard.
Cette maisonfut construite à la fin du XVème siècle et le début du XVIème. Selon la tradition elle servait de résidence aux chanoines d'Aigues Vives qui desservaient la chapelle du château (Eglise Sainte Croix). Le poteau cornier qui évoquait l'annonciation lui a donné son nom.
Maison du Xème siècle, seul épargnée par l'incendie de la ville par Philippe Auguste en 1188. La tradition en fait une réserve aménagée par les Templiers de la Commanderie du Moulin Blanc de Bourré. Elle doit son nom à un bref passage des protestants qui y tenaient leur prêche.
Elle offre un témoignage des façades qui bordaient la Rue Royale de cette époque. La présence d'encadrements de baies formant pilastres avec motifs Renaissance et de frontons en arc de cercle avec coquille dominant chaque fenêtres, est caractéristique de cette époque.
Fondée 1034 par Gueldouin, compagnon d’études, comte de Blois, l’abbaye est soumise à la règle de saint Benoît. Les moines y accueillent les malades. Ils y éduquent aussi des enfants. Ruinée au cours de la guerre de Cent Ans, l’abbaye connaît un renouveau.
En 1631, la Congrégation de Saint-Maur, un mouvement de réforme bénédictine, vint à l'Abbaye. Avec l'Abbé Pierre de Bérulle, le directeur à cette époque, l'Abbaye prospéra spirituellement et intellectuellement. Sans fondes suffises à rebâtir la nef de la chapelle en conjonction d'un intérêt réduit au style gothique, les moines décorèrent l'intérieur de la chapelle avec l'art baroque et construisent les bâtiments monastères qui existent encore aujourd'hui. Ils utilisèrent une pierre blanche, le tuffeau, qui est typique du Val de la Loire. En 1644, les moines ouvrent à nouveau le collège et construisirent les bâtiments pour les élèves à la face nord de la chapelle. En 1776, une école Militaire Royale a été établie par Louis XVI dans cette abbaye et sera classée troisième parmi les 12 écoles militaires royales. Au XVIIIe siècle, elle est considérée comme l’une des meilleures écoles préparatoires à l’école militaire.
A la révolution cette école militaire sera supprimée pour laisser la place à un collège dirigé par un bénédictin sécularisé. Occupé pendant la seconde guerre mondiale par les allemands, les américains se servirent de l'Abbaye comme centre d'urgences pendant la Première et la Deuxième Guerre Mondiale. Les soldats français ont été abrités ici, et plus tard, les Allemands. Quand l'armée allemande partit, elle brûla tout sauf la chapelle, l'abbaye et les bâtiments fermés.
L’église Saint-Georges est un édifice du XIIe siècle qui a été remanié au XVIe siècle. Composé d’une ;nef, d’un transept et d’un chœur en absidiole, le bâtiment est segmenté par des arcs de séparation se terminant sur des colonnes. La qualité et la finesse de la décoration du chevet sont remarquables.
Ces cierges, du XVIIIe et XIXe siècle, sont magnifiquement bien exécutés et décorés. Cependant, le cierge en cire a subi une certaine détérioration due à la chaleur et à son poids, le faisant dès lors plier et lui donnant sa forme particulière.
Il est également intéressant de noter l’existence d’un ex-voto sous la forme d’une maquette représentant une gabare, bateau fluvial marchand, du XIXe siècle. Placée sous vitrine, cette pièce est significative de l’économie de Saint-Georges-sur-Cher au XIXe siècle.
Manoir du XVème siècle autrefois logis des bénédictins chassés à la révolution française, le Prieuré de la Chaise abrite une chapelle. Ce prieuré dépendait de l’Abbaye de St Julien de Tours. Sa chapelle de conception romane a été transformée en gothique au XVI ème siècle. Vestige de cette époque la chapelle du XIIème siècle classée monument historique est encore consacrée pour y célébrer des messes plusieurs fois dans l’année (St Hubert, mariages, etc..)
L'église Saint-Sulpice dépendait de l'abbaye de Saint-Martin de Tours. L'édifice du XIIe siècle se compose d'une nef rectangulaire, d'un chœur plus étroit terminé par une abside semi-circulaire. Un lambris du XVe siècle couvre la nef tandis que le chœur est voûté par un berceau brisé. Un arc brisé marque l'entrée du chœur.
Au XVIe siècle puis à l'époque moderne deux chapelles latérales trouvent leur place au sud de la nef. Le clocher s'élève au sud, à la jonction entre le chœur et la chapelle sud. Des contreforts flanquent les murs extérieurs des chapelles et de l'abside. Des panneaux sculptés et un tabernacle du XVIIe siècle décorent l'autel.
En poussant plus loin, vous arriverez à Loches, cité médiévale réputée qui, comme Montrichard, met un point d’honneur chaque année à offrir aux visiteurs spectacles et animations axées sur le thème du moyen-âge et de l’histoire m
édiévale ; des spectacles nocturnes qui vous entraineront dans les festivités du moyen-âge et des animations en costume d’époque qui feront le bonheur des petits et des grands.